Penelope Fillon, Marine Le Pen et maintenant… Mélenchon, personne ne semble échapper aux affaires d’emplois fictifs ou de détournement d’objet de l’emploi mettant ainsi en lumière un corps de métier plus habitué à l’ombre : l’assistant parlementaire.
Mais, rassurez-vous, Saint-Martin ne devrait pas être concernée par cette vague là non plus, car même si le zèle de transparence des débuts de mandature a vécu, les “régularisations” de situation se poursuivent dans un cadre sécurisé.
On ne change pas une équipe qui gagne…
ou en tous cas, on ne se passe pas d’élèments brillants et fidèles !
Ainsi, les deux assistants parlementaires du Député Daniel Gibbes ont-il été rapatriés à la COM ou en tous cas dans son registre du personnel puisque, si l’un a rejoint le cabinet du président, l’autre exercera (la plupart du temps) ses nouvelles fonctions depuis la Maison de Saint-Martin à Paris, Maison sur laquelle il conviendrait d’ailleurs de se pencher, en temps utile…
Une autre collaboratrice de la machine Gibbs, dont on ne sait exactement si elle oeuvrait pour l’UD, la TG, la permanence parlementaire ou la fédération LR, la fusion des adresses géographiques générant la confusion des esprits analytiques, a su trouver localement les jeunes pousses et le fertilisant de sa plateforme dédiée à “l’empowerment pour les femmes caribéennes”. Pour qui connaît le rôle et l’implication de ces trois dans l’accession de Daniel Gibbs à la White House, ces mouvements ne sont pas surprenants, n’en déplaise aux mauvaises langues qui arguent de leur non saint-martinitude en conflit avec la ligne affichée durant les élections.
Des emplois sous surveillance
L’exercice risque d’être plus compliqué pour la députée entrante à qui Daniel Gibbs n’a donc pas cédé sa permanence parlementaire et dont la répartition de son enveloppe dédiée à la rémunération de 1 à 5 collaborateurs sera plus que surveillée en ces temps où le gouvernement entend bien éviter tous les abus, en particulier ceux qui émaneraient de leurs opposants.
De même, il s’avère compliqué d’essayer de projeter quel sort sera réservé à l’unique collaboratrice parlementaire (connue) de notre sénateur actuel qui, malgré une brève interruption, semble très attachée à Saint Martin puisque déjà assistante du sénateur Fleming. Pour autant, et rien que pour cela, on voit mal comment elle pourrait faire partie de l’héritage qui sera transmis au prochain sénateur issu de la majorité Gibbs.
IR