Et si le paradis méditerranéen existait… à petits prix ? De plus en plus de Français quittent les grandes villes pour s’installer dans une région peu connue d’Italie. Entre criques secrètes, montagnes sauvages et charme authentique, la Calabre propose un rêve accessible. Voici pourquoi elle séduit chaque année de nouveaux expatriés venus de France.
Un coin d’Italie loin du tourisme de masse
Située à l’extrême sud de la péninsule, la Calabre reste encore largement méconnue du grand public. Pourtant, cette région entre mer Ionienne et mer Tyrrhénienne déploie une variété de paysages à couper le souffle.
Imaginez : des plages de sable fin, des falaises escarpées, des criques aux eaux turquoise, et à l’arrière-plan, des montagnes couvertes de forêts. C’est ici que le massif de l’Aspromonte, qui culmine à près de 2 000 mètres, rappelle que la nature calabraise est aussi sauvage que généreuse.
Contrairement à d’autres régions italiennes surpeuplées de touristes, la Calabre a su préserver son authenticité. Cette tranquillité attire les Français en quête de calme et d’un mode de vie plus simple.
Un coût de la vie défiant toute concurrence
Vivre en Calabre, c’est comme retrouver un art de vivre oublié… sans exploser son budget. Le contraste avec les grandes villes françaises est frappant.
- Loyer mensuel moyen d’une maison avec jardin : 400 €
- Prix d’un repas complet au restaurant : 10 à 15 €
- Propriété à rénover dans un village de montagne : parfois < 50 000 €
Des anciens cadres, comme Pierre, n’hésitent plus à échanger leur studio parisien contre une vraie maison avec vue mer. Pour les retraités comme Marie-Claire, les économies sont évidentes : 1 000 € de frais en moins chaque mois juste sur les dépenses courantes.
Une terre aux multiples visages
La beauté de la Calabre tient aussi à sa géographie contrastée. Le littoral occidental, baigné par la mer Tyrrhénienne, offre des vues spectaculaires sur les îles volcaniques comme Stromboli. Côté est, c’est la mer Ionienne et ses eaux cristallines qui dominent. Deux côtes, deux ambiances… pour s’émerveiller chaque jour.
L’intérieur des terres, quant à lui, dévoile des forêts de châtaigniers, des torrents, et une biodiversité incroyable. Lynx, loups et aigles royaux vivent dans les parcs naturels de la région. Une richesse environnementale précieuse pour les amoureux des grands espaces.
Un patrimoine culturel authentique
La Calabre rayonne aussi par sa culture. Ici, la gastronomie garde une forte empreinte locale. Les produits sont bruts, savoureux, et souvent bio. Quelques spécialités typiques :
- ‘Nduja : charcuterie locale piquante
- Pâtes fraîches faites à la main dans les villages
- Conserves maison d’aubergines ou de poivrons
- Huile d’olive extra-vierge rivalisant avec celles de Toscane
Et il y a les fêtes. Comme la Festa della Madonna della Montagna, une grande célébration qui rassemble les habitants chaque été. Ces événements renforcent le lien social et facilitent l’accueil des nouveaux venus.
Des défis à connaître avant de partir
Vivre dans ce coin d’Italie ne se fait pas sans quelques ajustements. Les obstacles les plus cités :
- Langue : l’italien est indispensable, surtout dans les villages où les dialectes sont courants
- Connexion Internet : pas encore optimale dans toutes les zones rurales
- Administration : lenteur et complexité des démarches locales
- Éloignement : sentiment d’isolement parfois, même si des vols low-cost relient Paris en moins de 3h
Cependant, la solidarité locale et les réseaux d’expatriés compensent largement ces difficultés. De nombreux Français s’entraident pour surmonter la bureaucratie ou trouver un logement.
Pourquoi ils ne regrettent pas leur choix
Ce que les nouveaux arrivants retiennent ? La sensation de ralentir le rythme. De profiter d’une vie où les relations humaines priment, où les produits sont frais, locaux, peu chers… et où le climat doux toute l’année fait oublier les hivers gris de France.
La Calabre offre un équilibre rare entre cadre de vie naturel, douceur méditerranéenne et prix imbattables. Une formule presque irréelle pour qui a connu le stress d’une grande métropole française.
Alors, pourquoi pas vous ?




