Tu planifies des vacances en Europe ? Tu ferais bien de jeter un œil aux taxes de séjour avant de réserver ton hôtel. Car certaines villes, même parmi les plus populaires, ont décidé de faire grimper sérieusement l’addition. Et oui, dormir dans certaines métropoles européennes coûte maintenant plus cher… juste à cause de la taxe !
Amsterdam : championne (inattendue) des taxes de séjour
Si tu pensais que Paris ou Londres étaient les villes les plus chères pour une nuit d’hôtel, détrompe-toi. En 2025, Amsterdam prend la première place côté taxe de séjour, avec un montant de 18,45 euros par nuit. C’est énorme !
Pour une semaine à deux, ça représente plus de 250 euros… juste en taxes. Et pourtant, la “Venise du Nord” reste l’une des destinations les plus prisées en Europe, avec ses musées, ses canaux et son ambiance unique. Alors, est-ce que cette taxe fait fuir les touristes ? Pas encore, mais beaucoup commencent à se poser la question.
La Grèce surprise : des îles au coût inattendu
Jusqu’ici perçue comme une destination abordable, la Grèce change de visage sur le plan fiscal. Désormais, des lieux bien connus comme Athènes, Rhodes ou Héraklion appliquent une taxe de séjour de 8,17 euros par nuit.
Ce n’est pas rien, surtout si on voyage en famille ou pour plusieurs nuits. Pour un pays qui veut attirer les voyageurs avec ses plages et son histoire antique, c’est un pari risqué. Les professionnels du tourisme dans ces régions tirent déjà la sonnette d’alarme. Mais bon, entre les couchers de soleil sur la mer Égée et les ruines millénaires, difficile de résister…
Paris et les villes françaises : entre deux eaux
La France ne reste pas en retrait. Avec une taxe de séjour de 5,65 euros à Paris, la capitale se place parmi les villes européennes les plus taxées… sans atteindre les sommets d’Amsterdam.
D’autres villes touristiques comme Nice ou Marne-la-Vallée (coucou Disneyland !) ont aussi adopté des taxes similaires. Cumulée au coût déjà élevé des restaurants, des musées ou du transport, l’addition commence à piquer sérieusement. Les touristes doivent souvent revoir leur budget à la hausse.
Berlin et Venise : des politiques plus souples
Heureusement, certaines villes gardent la tête froide. À Berlin, par exemple, la taxe de séjour est fixée à 7,38 euros. Moins que dans plusieurs autres capitales, tout en permettant à la ville de continuer à financer ses services publics.
Quant à Venise, longtemps pointée du doigt pour ses taxes élevées et ses politiques anti-tourisme de masse, elle a récemment fait marche arrière. La ville italienne a décidé de réduire certains tarifs pour tenter de retrouver l’équilibre entre tourisme et qualité de vie.
Pourquoi ces hausses de taxe maintenant ?
Ces dernières années, le tourisme en Europe a explosé. Les villes ont vu affluer les voyageurs, parfois au détriment de leur infrastructure ou du bien-être des habitants. Résultat : elles cherchent à financer l’entretien de leurs installations et à limiter le tourisme de masse.
Mais attention : ces taxes plus élevées peuvent aussi dissuader certains voyageurs ou déséquilibrer des budgets serrés. Cela pousse de plus en plus de touristes à chercher des alternatives moins chères, comme les zones rurales ou les villes secondaires.
Que faire pour éviter la mauvaise surprise ?
Avant de réserver ton séjour, pense à bien consulter les conditions de réservation. La taxe de séjour n’est pas toujours incluse dans le prix affiché. Elle peut t’attendre au moment du check-in ou du check-out à l’hôtel. Et parfois, elle s’applique différemment selon le type d’hébergement.
- Privilégie les destinations à fiscalité modérée
- Compare les prix nets (taxe incluse) entre plusieurs villes
- Opte pour des logements alternatifs comme les maisons d’hôtes, parfois moins taxés
Alors, faut-il fuir les grandes villes touristiques ?
Pas forcément. Chaque ville garde son charme, même avec une taxe un peu salée. Mais si tu veux voyager autrement et plus intelligemment, ces nouvelles données peuvent vraiment t’aider à choisir ta prochaine escapade.
Ce qu’on retient ? Voyager en Europe en 2025, c’est aussi une histoire de calcul. La beauté d’un lieu ne suffit plus. Les taxes s’invitent dans la discussion et pourraient bien influencer ton prochain coup de cœur. Alors, tu vas où cet été ?
