Marre des plages bondées et des parasols alignés comme à l’armée ? Et si on te disait qu’il existe un petit port ensoleillé, presque caché, où les criques sauvages remplacent les clubs surchargés ? Ce lieu discret change complètement la façon dont on découvre la Méditerranée. Doux parfum d’authenticité, silence bienveillant et eaux limpides à perte de vue… C’est peut-être le moment de tourner le dos à la Côte d’Azur.
Bienvenue à Port-Vendres, la perle discrète du sud
Situé juste entre Collioure et Banyuls-sur-Mer, Port-Vendres est ce genre d’endroit dont on tombe amoureux sans prévenir. C’est un vrai port de pêche, pas un décor de carte postale trafiqué pour les touristes. Ici, les bateaux apportent encore le poisson du matin, et les pêcheurs discutent à voix basse au coin du quai.
Mais le plus fascinant ? C’est que Port-Vendres reste étonnamment hors des radars. Alors que Saint-Tropez croule sous les projecteurs, Port-Vendres savoure tranquillement sa tranquillité. Pas de baignade entre deux yachts bruyants ici. Plutôt des petites criques isolées, accessibles à pied. Des eaux claires, du silence, et parfois… même personne autour.
Un goût d’été simple et délicieux
Oui, on mange bien à Port-Vendres. Très bien, même. Les restaurants locaux te servent des fruits de mer ultra-frais, directement pêchés au large. Grillé, en sauce ou en salade, chaque plat a un parfum iodé qui sent vraiment la Méditerranée, la vraie.
Et tu sais quoi ? Les prix sont plus doux que sur la Côte d’Azur. On parle ici de charme abordable. Les hébergements sont mignons, souvent avec vue mer, et l’ambiance est calme, presque familiale. Pas besoin d’un budget XXL pour se faire plaisir.
Comment y aller sans stress
Bonne nouvelle : pas besoin de voiture. Depuis Paris, il te suffit de prendre un TGV jusqu’à Perpignan, puis un TER jusqu’à Port-Vendres. Le tout te prendra environ 5 heures, et les billets tournent entre 70 et 120 euros selon la saison. Simplissime.
Et si vous préférez les falaises aux ports ? Cap sur Cassis
Tu veux un peu plus de nature brute ? File vers les Calanques de Cassis. C’est un petit coin sauvage au cœur d’un parc naturel, où la mer turquoise rencontre des falaises vertigineuses. Tu peux randonner, te baigner dans des anses secrètes ou simplement écouter le ressac allongé sur un rocher chaud.
Les calanques, c’est la version nature du luxe : rien de surfait, tout est vrai. Moins de chichi, plus d’émotions.
Côté pratique, un train t’y mène presque directement : Paris – Marseille en TGV, puis quelques minutes pour Cassis. En 3 heures, tu changes d’univers pour un budget de 40 à 60 euros.
L’île de Bréhat : le charme breton version confidentielle
Envie d’air frais, sans criques méditerranéennes ? Direction l’île de Bréhat, au large de la Bretagne. Ici, pas de voiture. Pas de bruit. Juste des maisons pastel, des hortensias à chaque coin de ruelle, et l’océan partout où tu regardes.
Bréhat, c’est le village de vacances rêvé qu’on croyait disparu. Tu marches, tu respires la mer, tu manges une huître ou deux… et le temps ralentit. L’île porte bien son surnom : l’île aux fleurs. En été, on dirait presque un jardin flottant.
Le trajet jusqu’à cette bulle paisible ? Train jusqu’à Paimpol (environ 3 heures), puis un petit ferry en moins de 30 minutes. Pour 40 à 80 euros, tu poses les pieds sur un autre monde.
Alors, prêt à fuir les foules ?
D’accord, la Côte d’Azur a son charme. Mais il y a autre chose. Quelque chose de plus intime, plus pur. Port-Vendres, Cassis, Bréhat… Ces coins secrets partagent un point commun : la tranquillité raffinée. Ici, tu n’es pas un touriste de plus. Tu deviens un invité privilégié, le temps d’un été volé à la foule.
Et si cette année, tu ne suivais pas les autres ? Et si cette fois, tu partais à contre-courant ?
